Blues du dimanche soir : comment y remédier ?
Publié le 12 avril 2022
Blues du dimanche soir, le syndrome qui frappe à toutes les portes
(Force et honneur aux travailleurs de l’ombre, on ne vous oublie pas).
Lundidredi (contraction de 124 heures), c’est très long. Interminable quand on écoute les matinales RTL et qu’on attend une annonce providentielle type “le gouvernement prolonge les weekends pour une durée infinie”. L’imagination est une petite crapule, parce qu’on sait très bien que ça n’arrivera jamais, mais l’espoir fait vivre, chers amis.
Le dimanche soir, ce n’est pas l’effet papillon, c’est l’effet Birdy. Cette icône du chant a du coffre, une voix merveilleuse. Mais niveau répertoire, ça tient du mélancolique, du caramel mou qu’on mâchouille, mollement calé contre son oreiller à la limite de la dépression. Pas étonnant qu’on se retrouve avec un Sunday Night Blues sur les bras ! Alors, comment profiter pleinement de son dimanche soir sans rester figé dans la torpeur, tel un penseur de Rodin défiant les lois du temps et de la gravité ?
À l’avenir, vos dimanches ne seront plus jamais tristes
Partir défaitiste n’apporte rien de bon. Donc pour esquiver le piège du “oh bah moi j’aime pas les dimanches”, on commence par se mettre dans l’ambiance, avec un petit échauffement sympa le vendredi : apéro, resto, soirée sage ou un peu plus énervée … Carpe Diem qu’ils disaient !
Prendre des brunchs & petits-déjeuners de folie
Le weekend est un moment de plaisir. Sans se presser, sans stresser. Alors pourquoi ne pas aller bruncher dans un endroit choisi avec soin ? Deuxième option : préparer un petit-déjeuner méga gourmand et une infusion à la chicorée ! Ça change un peu de la sacro-sainte semaine rythmée par les alarmes réveil et les paupières qui collent (on la connaît l’histoire des tartines même pas toastées, ou du Kinder Bueno à la machine à café).
Se promener / s’évader pour retrouver une belle énergie
Passer du temps à l’extérieur ? Une activité qui vous permet de focaliser votre attention sur quelque chose de positif. OK, les dimanches au soleil, c’est génial, mais parfois, il y a des loupés. Donc, en cas de pluie, vous pouvez toujours enfiler vos super bottes Quechua et commencer à écouter un podcast sur la reproduction des grenouilles d’Amazonie. Ou bien, aller chercher vos fruits et légumes au marché. D’ailleurs, rien ne vous empêche de partir au vert, dans un petit patelin réputé pour son musée de la dentelle et ses saucissons truffés.
Laisser sa vie professionnelle aux oubliettes “weekendinales”
Un tas de gens adooooorent parler de leur boulot et vous abreuvent d’histoires passionnantes. C’est super, ça leur plaît, ça vous remplit de joie. Mais ça tombe toujours au mauvais moment. En parallèle, il y a ceux qui parlent de leur boulot ET consultent leur messagerie professionnelle. Qu’il neige, qu’il vente, ce samedi, aux noces de votre sœur et même le jour de la Chandeleur. C’est niet, nein, no. Ne devenez pas un workaholic du weekend, par pitié. Fixez-vous certaines limites et respectez-les un minimum.
Le weekend, un concept fondé sur la productivité
L’abonnement Netflix, une question de rentabilité
Bientôt on ne pourra même plus partager nos mots de passe gratuitement donc autant y aller à fond en s’adonnant au binge watching de nos séries et comédies romantiques préférées. Comme on connaît par cœur le 130ème épisode de Friends, on peut toujours trier ses sous-vêtements (pour se rendre compte que certains ont encore un antivol et qu’on a l’air bien malin), ranger sa bibliothèque, retrouver le premier Harry Potter des temps jadis. Ça sent le propre, ça respire le frais. Ne reste plus qu’à fredonner “Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles” pour que tout soit parfait.
S’adonner à la pleine conscience et au yoga (ouvert aux débutants)
La pleine conscience et le yoga vont vous permettre de vivre à fond l’instant présent (plutôt que de vous torturer les méninges en songeant déjà aux horaires du RER B, ou à ce collègue qui ramène un Tupperware saumon-maroilles chaque midi). En scannant votre corps, vos émotions, vos sensations et toutes ces choses merveilleuses provoquées par le Big Bang, vous laissez couler vos pensées, tout en profitant d’un moment de plénitude bien mérité.
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt (et qui aiment les bons plans)
Les weekends ne se ressemblent jamais. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on peut se la jouer marmotte ou animal sauvage aux aguets (un lynx, souple, puissant, mystérieux. Plutôt cool le lynx). Et puis, avouons-le : les cours de cycling ou d’aquagym, c’est autre chose en fin de semaine. Le bassin pour vous tout seul, aucun adversaire de taille sur la selle de vélo qui vous vole la vedette. Chic, vous allez pouvoir faire du gringue à votre coach et transpirer 3 fois plus.
Sortir de sa caverne et entretenir une forme de lien social
Avis aux bernard-l’hermite : il est temps de vous créer des rituels “feel good” ! Un dîner aux chandelles ou une pizza dévorée avant la séance de ciné. 20 heures pétantes et le traditionnel Scrabble qui vous laissera un souvenir mémorable le lendemain. Ce moment est si précieux qu’il en devient indispensable. Un jardin secret, partagé avec les personnes qui vous entourent et que vous chérissez. Bingo ! Vous allez l’attendre impatiemment, votre dimanche soir.
Rayer lundi matin de la carte du monde est nul et non avenu, on ne va pas modifier le cours de l’histoire, navré. Appréciez TOUS les moments de la vie à leur juste valeur, pas seulement le dimanche. Au fil du temps, vous parviendrez à maîtriser ces coups de blues inopportuns et ce que vous pouvez mettre en place pour vous sentir plus serein. Croyez-nous, du TGIF (thanks God it’s Friday) au TGIM (thanks God it’s Monday), il n’y a qu’un pas.