Leroux, 164 ans d’histoire en 12 anecdotes
Publié le 12 avril 2022
1 – La marque Leroux produisait autrefois autre chose que de la chicorée
Orchies, 1858. C’est ici que tout commence pour la chicorée Leroux, lorsque Jean-Baptiste Alphonse Leroux achète, pour son fils Alphonse-Henri-Eugène, l’usine Herbo fils&Cie. À cette époque, l’entreprise Leroux produisait du chocolat, du tapioca, de la moutarde et de la chicorée torréfiée. Ce n’est qu’en 1871, à la suite d’un incendie destructeur, que l’entreprise Leroux change de stratégie en se spécialisant dans la chicorée et en abandonnant ainsi ses autres productions.
2 – L’usine Leroux a dû être reconstruite à plusieurs reprises
L’usine Leroux a connu bien des mésaventures ! Elle a été détruite puis reconstruite à plusieurs reprises depuis son rachat par Jean-Baptiste Alphonse Leroux en 1858.
Ravagée par les flammes en 1871, l’usine a directement été reconstruite sur un autre site, le long du chemin de fer, proche de la gare d’Orchies.
Lors de l’année 1914, la « maison Leroux » obtient le titre de l’usine la plus importante de France, bien aidée par Alphonse-Henri-Eugène qui s’investit énormément dans la production et les ventes. Malheureusement, l’usine d’Orchies- site historique de la marque – est dynamitée en 1918 et ne sera à nouveau opérationnelle que quatre ans plus tard.
Aujourd’hui, l’usine est toujours située à Orchies. D’ailleurs, vous pouvez apercevoir l’usine en activité depuis votre place, si vous prenez le train sur la ligne Lille – Valenciennes – Hirson – Charleville.
3 – La « Bretonne », une effigie à l’étonnante longévité
Depuis 1899, les paquets de chicorée en grains arborent fièrement la même femme en costume d’Audierne, plus connue sous le nom de la « Bretonne ». À l’origine imaginée pour se démarquer de la concurrence, cette effigie en habit traditionnel a marqué des générations entières. Toujours présente dans nos rayons du haut de ses 123 ans, elle n’est pas près de vous dire « Kenavo » !
4 – C’est la marque Leroux qui a inventé le marketing direct
À l’orée du XXe siècle, Leroux cherche à gagner en popularité et à s’ancrer au sein des foyers de France. Pour cela, Alphonse-Henri-Eugène Leroux a une idée révolutionnaire en 1904 : l’invention des vignettes à collectionner sur les paquets de chicorée. Le marketing direct était né ! Le but derrière la collecte de ces vignettes est de fidéliser la clientèle à travers l’obtention de petits cadeaux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée va très rapidement s’avérer être un très gros succès, comme l’atteste la première gagnante d’un concours national organisé par Leroux qui avait réussi à collecter pas moins de 10 000 vignettes ! Ça en fait des bols de chicorée !
Le succès fut tel que le concept a évolué au fil des années. Après 1920, une autre formule de fidélité a convaincu les consommateurs. Un catalogue de cadeaux définissait le nombre de vignettes nécessaires pour pouvoir gagner tel ou tel lot. Les clients pouvaient ainsi collectionner un nombre de vignettes correspondant au lot convoité.
5 – La chicorée Leroux, pionnière dans la publicité
Leroux a été sponsor de clubs de football, de basketball, mais aussi de cyclisme au niveau national et international dans les années 1950. Très investi dans le développement des activités physiques des jeunes de la ville d’Orchies, Alphonse-Henri-Eugène Leroux a inculqué certaines valeurs à son fils Robert. Grâce à ce dernier, l’entreprise Leroux est ainsi devenue l’une des pionnières du sponsoring sportif. D’ailleurs, aujourd’hui, l’entreprise Leroux est toujours impliquée dans les manifestations sportives à Orchies et ses alentours.
Plus tard, dans les années 1960, la marque Leroux s’est aussi illustrée sur le petit écran, en devenant le deuxième annonceur à la télévision. Vous rappelez-vous de la saga des jumeaux Marc et Dominique ? Si vous regardez bien, vous verrez qu’à l’époque, la mention de la marque n’apparaissait même pas sur le packaging !
6 – Leroux s’engage pour l’environnement
Synonyme de victoire de la France à la Coupe du Monde de football, l’année 1998 marque également un tournant pour la marque Leroux qui s’engage pour l’environnement. Cette année-là, elle investit dans un système de traitement naturel de ses eaux de process par la ferti-irrigation ou biofiltre végétal. En d’autres termes, grâce à l’association des micro-organismes du sol et des besoins nutritifs des arbres, les eaux de process peuvent être épurées naturellement.
Pour fêter ses 160 ans, l’entreprise Leroux prouve qu’elle est toujours en phase avec les enjeux environnementaux du XXIe siècle et à l’écoute de ses consommateurs en proposant une gamme de produits chicorée bio. C’est ainsi qu’en 2018, sortent la chicorée soluble bio nature et la chicorée soluble bio céréales. Grâce à une chicorée cultivée dans le Nord de la France selon les principes de l’agriculture biologique, Leroux met en avant le local et ses valeurs en faveur de l’environnement.
7 – Les Canadiens sont fans de la chicorée Leroux
La marque Leroux a commencé à exporter ses produits à base de chicorée dès 1876. Près d’un siècle plus tard, une antenne de distribution Leroux a ouvert ses portes à Montréal, au Canada. Connue au Québec sous le nom de « café de céréales », les Canadiens consomment la chicorée essentiellement sous forme de boisson au petit déjeuner ou au brunch.
D’ailleurs, la marque Leroux n’a pas uniquement conquis les Québécois, mais plutôt le monde entier ! Eh oui, vous pouvez aussi retrouver les produits chicorée Leroux en Europe, en Afrique ou encore en Amérique du Sud !
8 – Mais, au fait ? D’où vient la chicorée ?
D’après d’anciens récits, il semblerait que la chicorée soit apparue à l’âge du cuivre soit 4000 ans avant Jésus-Christ ! La chicorée aurait donc traversé différentes civilisations… Utilisée pour ses vertus digestives en Égypte antique, pour ses capacités de régénération en Grèce antique ou comme plante médicinale par les Romains, la chicorée existerait donc depuis 6 millénaires !
9 – C’est la racine de chicorée qui est cultivée (et pas la fleur)
Mais que se cache derrière la chicorée Leroux ? Si vous aviez pour ambition de vous préparer une délicieuse infusion à base de jolis pétales cueillis sur des fleurs de chicorée, autant vous prévenir tout de suite, vous risquez de rapidement déchanter ! Si elles peuvent très bien agrémenter une jolie salade estivale, c’est bien la racine de la plante qui nous intéresse dans la confection de la boisson que vous appréciez tant. Pour obtenir le délicieux nectar, la racine est d’abord séchée avant d’être torréfiée puis passe par différentes étapes pour pouvoir ensuite la consommer sous les formes que vous connaissez déjà… ou non !
10 – Il existe 3 manières de consommer la chicorée Leroux
De la racine de la plante il est en effet possible de produire trois formes de chicorée différentes. Si pour la majorité des gens, la chicorée se présente avant tout sous la forme soluble, c’est-à-dire de poudre à diluer, Leroux propose deux autres moyens de la consommer. En effet, vous pouvez également la retrouver en grains, ce qui est idéal pour faire vos propres infusions et les doser comme il vous convient. Particulièrement utilisée en cuisine, la chicorée liquide se prête très bien à rehausser la saveur de vos plats et notamment de vos sauces à travers son côté torréfié aux subtiles notes caramélisées.
11 – Des recettes originales à base de chicorée !
Florissantes depuis plusieurs années, certaines microbrasseries du Nord de la France jouent la carte du circuit court et misent sur des produits locaux. C’est le pari fou qu’a relevé la Brasserie du Pavé en ajoutant à sa bière ambrée des notes de chicorée Leroux. À déguster avec une carbonade flamande et un tiramisu à la chicorée pour un repas 100% ch’ti !
Bière, glaces, pâtes à tartiner… Les recettes à base de chicorée sont bien plus nombreuses que vous ne le pensez !
12 – La chicorée Leroux, au service de la santé de nos animaux
Saviez-vous que la chicorée Leroux pouvait également apporter de nombreux bienfaits aux animaux ? « Eh oui, Jamy ! » Grâce à ses effets prébiotiques, la chicorée facilite la digestion des animaux domestiques et d’élevage. Elle présente également des bienfaits antiparasitaires contre les nématodes, appelés aussi vers ronds. Chiens, chats, porcs, volailles, bovins… tout le monde y passe !