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Pour éviter le blues du dimanche soir : ralentissez !

Publié le 13 février 2019

I got the blues*… Mais pourquoi ?

Si nous sommes conscients de ressentir un moment de spleen le dimanche soir, la raison elle, n’est pas toujours connue. Et pour tout vous dire, elle diffère même d’une personne à l’autre.

  • Certain-es, souhaitant profiter un max de leur week-end, repoussent toutes les tâches ingrates (le ménage ou les devoirs) au dimanche soir. Mauvaise idée !
  • D’autres placent beaucoup d’espoir dans leur week-end : ils organisent tout à l’avance et savent quoi faire, et quand. Résultat, quand arrive le dimanche soir, ils peuvent avoir l’impression de ne pas avoir simplement profité.
  • Beaucoup sont anxieux à l’idée de reprendre la semaine de boulot. C’est d’ailleurs ce que révèle cette même étude de Monster, publiée en 2008*.
  • Enfin, certain-es supportent moyennement les changements de rythme biologique. Car le week-end, on se couche tard, se lève tard, déjeune tard, et on fait parfois la sieste l’après-midi… Autant de choses que l’on ne fait pas la semaine. Alors notre corps s’avère quelque peu bouleversé.

Un simple spleen ? Pour certain-es peut-être, mais pour beaucoup cet ascenseur émotionnel de fin de semaine a des répercussions sur l’état de santé : maux de ventre, nausées, angoisses, insomnies… 52 % de la population dormirait mal dans la nuit de dimanche à lundi*. Y’a mieux pour bien commencer la semaine, vous ne pensez pas ?

Notre conseil : changer de cercle !

Mal dormir le dimanche soir, il n’y a pas mieux (ou pire) pour commencer la semaine la tête dans le pâté. Avoir des difficultés à trouver son rythme, et à travailler efficacement toute la semaine. Et n’avoir alors qu’une seule chose en tête : le week-end pour se défouler.

Mais trop d’attentes placées sur le week-end, vous l’avez compris, ce n’est pas une bonne chose non plus. Nous avons ainsi une chance sur d’eux d’être déçus. Une chance sur deux de ressentir le blues du dimanche soir. Vous suivez ?

Alors, quand vient le week-end, notre conseil est plutôt de  r a l e n t i r. Pour non pas s’engouffrer dans un cercle vicieux… mais beaucoup plus vertueux.

4 astuces pour r a l e n t i r et éviter le blues du dimanche soir

Attendez un peu, ralentir ne veut pas dire « ne pas sortir du week-end ». On a tous droit à quelques petites folies. Et le week-end tout est permis, paraît-il. Alors, qu’est-ce qu’on fait pour ralentir ?  

  1. Prendre le temps de vivre. La suractivité n’est pas conseillée. Bien qu’elle nous donne l’impression de profiter à fond du week-end, elle fait surtout une chose : elle nous épuise quand vient le dimanche soir. Plutôt que de multiplier les activités, l’idée est de prendre le temps de les faire pour les savourer pleinement : prendre du temps pour se réveiller, prendre du temps pour déjeuner, prendre du temps pour marcher… Faire les choses au ralenti pour ne pas s’épuiser, et pour en prendre du plaisir.
  2. Prendre du plaisir. Car on regrette moins son week-end lorsqu’il nous procure du plaisir. Alors, ne suivez qu’un seul objectif : choisir des activités épanouissantes et s’y consacrer… mais pas trop vite !  
  3. Mettre son organisme au repos. Lui aussi a besoin de se reposer le week-end. Bien qu’on ait l’impression qu’ils nous permettent de nous détendre, l’alcool et les bons gros repas du dimanche suractivent surtout notre foie et notre estomac. Deux organes qui font alors tout leur possible pour éliminer quand vient la fin du week-end… Et une fois votre corps bien actif, comment voulez-vous vous détendre ?
  4. S’imposer un rituel du dimanche soir. Plutôt que de regarder le film du dimanche soir à la télé, qui nous tient éveillé et nous confronte aux rayonnements… on tente plutôt de se relaxer. D’opter pour des activités calmes qui nous détendent, et nous préparent à passer une bonne nuit de sommeil. On se fait couler un bon bain aux huiles essentielles de lavande, ou une douche, on met quelques bougies, on déguste une bonne chicorée (uniquement à base de chicorée)…

Pour éviter le blues du dimanche soir, il faut tout simplement prendre le temps de vivre, se faire plaisir et ralentir… pour mieux savourer !

*Etude réalisée par le groupe Monster sur la phobie du lundi. Avril 2008.

*I got the blues (Traduction : J’ai le blues), The Rolling Stones (1971)

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